GUILLAUME APOLLINAIRE ce que j'ai souffert à cause de vous....
Alors Monsieur Guillaume Apollinaire !!
(vous aviez l'air si sérieux, si grave sur cette photo..)
Que je vous dise...Vous m'avez fait souffrir ! avec votre poème si célèbre "sous le pont Mirabeau"...Moi petite écolière il avait fallu que j'apprenne par coeur cette longue longue poésie . Oui me direz vous il y en a eu d'autres qui ont fait comme vous : exemple "Waterloo Waterloo morne plaine" de Monsieur Hugo
dit toto pour ses intimes,
et rappelez vous "le lièvre et la tortue" de Môssieur de La Fontaine.
Et bien moi "Sous le pont Mirabeau
coule la Seine et nos amours faut-il qu'il s'en souvienne..." pouuuuhh!!! D'abord le pont Mirabeau je m'en fichais comme de l'an 40, comme on dit, moi de ma province lointaine je ne connaissais que les ponts de la Risle,
et puis franchement "nos amours faut il qu'il s'en souvienne!!!je vous jure, j'étais bien trop jeune pour avoir un amour sur les ponts de la Risle !!!
et puis d'abord "on caille" toujours sur les ponts de la Risle, il y a plein de courants d'air. Et croyez moi même si j'étais déjà trèèèès rooomantique!!!, je faisais des angines à répétition, qui traumatisaient ma pauvre mère, alors avoir des déclarations enflammées d'un amoureux et moi la poitrine enflammée par les cataplasmes à la moutarde qu'elle me mettait!!! Adieu romantisme !!!Alors Guillaume là d'où vous êtes, si vous m'entendez (on ne sait jamais...) Vous devriez avoir honte!! et vous retourner dans votre tombe, car j'ai souffert pendant ma vie d'écolière, sur vos poème!
Heureusement que Geneviève Dormann,
qui fait partie de mes femmes écrivains favorites, et dont j'avais adoré son roman : l'excellent "le bal du dodo"
vous aime et a écrit un livre sur vous,
qui était sympa comme tout.
Alors merci à vous Madame Geneviève Dormann, car cher Guillaume, c'est elle qui m'a rapproché de vous, et comme je suis une gentille fifille je vous ai pardonné, ce que vous m'avez fait endurer pendant ma scolarité!!
Je me souviens de vous comme un grand gaillard à la tête bandée ou avec un truc bizarre sur la tête, les mollets enfermés dans de grandes bottes, sanglé dans un uniforme de soldat de la guerre 1914-1918, où vous vous étiez engagé, et où vous avez été grièvement blessé par un éclat d'obus d'où sur certaines photos, cet énorme bandage.
A la suite de celà vous avez subit une terrible opération "une trépanation"pour essayer d'enlever cet hématome dû à votre blessure, vous en souffrirez hélas, très violemment.
Pour en revenir à vous, charmant et truculent poète, mélancolique aussi et grand amoureux des femmes, vous êtes né le 25 août 1880 à Rome. Est-ce en souvenir de votre ville que vous avez écrit "la Rome des Borgia", petit livre sulfureux, que je suis entrain de lire signé par vous mais écrit par votre ami René Dalize. Car vous pour vivre de votre plume au moment de la publication de ce livre "vous faisiez le nègre" comme bien d'autres écrivains. La littérature c'est comme la peinture on n'en vit tjrs pas très bien sauf hélas à titre posthume, ce qui est un peu votre cas.
(j'ai du mal à vous imaginer si sage...si sérieux....vous qui avez écrit les 100000 verges, très très "very hot" en flânant sur le net j'en ai lu un extrait, et j'ai été baba, vous auriez pu écrire les paroles du film"emmanuel" comme quoi que vous cachiez bien votre jeu humhum!)
Donc cher Guillaume je viens à votre rencontre, car vous êtes, quelqu'un de peu ordinaire. Je vous ai découvert comme je le citais plus haut grâce à Geneviève Dormann. Donc comme ça vous étiez un gai larron, gourmand en diable, plein de facéties, pourtant sur la majorité de vos photos, vous faites très sérieux, mais ce n'est qu'une façade. Vous avez été un fou amoureux de plusieurs jeunes femmes,
Annie Playden...
Marie Laurencin...
la fameuse Lou,
à qui vous avez écrit de superbes poèmes, elle a été passablement vite indifférente, et à finit dans la misère, où pour survivre elle vendit vos lettres, vos poèmes...vous avez connu bien d'autres femmes..avant de vous marier avec ...
Jacqueline Kolb, votre jolie rousse, le 2 mai 1918. Vous serez peu de temps marié, car vous allez partir au paradis des poètes le 9 novembre 1918, de la fièvre espagnole, à l'âge de 38 ans.
Dans votre bande de "potes", il y a eu Max Jacob,
ici avec vous,
Pablo Picasso,...et bien d'autres, une sacré bande de fêtards, et...
encore une femme "la joconde"! mais que vient elle faire dans ce modeste billet, et bien Monsieur Guillaume vous avez été accusé, à tort, de recel, car dans vos relations mondaines figurait un certain Géry Pieret, qui fut un temps très peu, votre secrétaire, et il avait dérobé des statuettes au Louvre, déclenché par le vol de "la joconde", (ce vol du célèbre tableau d'ailleurs avait été fait par un italien qui trouvait que la joconde devait revenir en Italie,!!) mais grosse panique vous, et Picasso, accusations etc... et cher Guillaume du 7 au 12 septembre 1911, vous avez atterrit, bien malencontreusement à la célèbre prison à la Santé!!!...quelle histoire mais quelle histoire...l'avantage pour nous, votre poème "à la santé" qui figure dans "alcools"
"Avant d'entrer dans ma cellule
Il a fallu me mettre nu
Et quelle voix sinistre ulule
Guillaume qu'es tu devenu...."
....
Cher Guillaume, enfin de compte je dois avouer que c'est surtout votre personnalité, qui m'attire, et grâce surtout à la plume si talentueuse de Geneviève, parceque oui j'avoue, j'ai peiné sur votre "rome des borgia"..., "alcools" ça y est je viens de le finir et de temps en temps pour ne pas perdre le fil avec vous, je lirais à petite dose"poèmes à Lou"...Allez pour vous consoler de ne pas être "une groupie" je vous mets un de mes chanteurs favoris Marc Lavoine, qui chante "votre pont mirabeau" j'aime bien cette version là..
Marc Lavoine - «Sous le pont Mirabeau»
envoyé par DMagalhaes
Par contre Marc un petit sourire
de vous, celà aurait été bien, mais oui, je sais, c'est une histoire triste, vous n'allez pas l'interpréter façon festif hop la boum...
Par contre cher Guillaume
pour en revenir à vous je préfère quand même la version Marc, parceque j'ai écouté votre voix sur un site qui vous est dédié, et on vous entends "déclamer" votre poème, mais d'une t elle façon, avec une telle envolée lyrique...je vous demande pardon...celà m'a fait rire...inculte que je suis....