ISADORA DUNCAN "MA VIE". (1878-1927).
Il y a quelque temps était publiée une photo sur un groupe d'amitiés France-Russie, merci à C.D d'avoir publiéee cette photo,
d'Isadora Duncan en Russie avec son mari le poète russe Sergueï Essénine.
Sur ce j'ai eue envie de lire un livre sur elle, et j'ai trouvé ses mémoires
"Ma vie".
Je connaissais de nom cette femme extraordinaire qui décèdera de façon tragique, sa longue écharpe se prendra dans la roue d'une voiture, et l'étranglera.
(photo du film Isadora avec Vanessa Redgrave)
Pourquoi cette soudaine envie de lire quelque chose sur Isadora Duncan ? Souvent une phrase une allusion ou un reportage font que j'ai envie d'aller plus loin. Je venais de finir de lire
"Bons baisers du Baïkal" de Géraldine Dunbar, et cela m'avait étonnée de voir cette phrase sur la page précédent le récit :
"Je préfère vivre en Russie sur du pain noir et de la vodka, plutôt qu'aux Etats-Unis dans les meilleurs hôtels".
Donc j'ai voulu "creuser" plus loin.
D'après le résumé c'était une femme drôle, passionnée, issue d'une famille très bohème.
Un bref résumé :
Isadora Duncan n'est pas seulement la danseuse dont l'art, la vie et la mort stupéfièrent le monde. Son autobiographie est un livre savoureux, sincère où l'humour et la passion font un mélange acide. Isadora Duncan raconte sa naissance, à San Francisco, la vie de bohème avec toute sa famille, nombre d'ateliers ou de studios où faute de meubles, sa mère, ses frères, sa soeur et elle couchent par terre.
Leur passion commune pour l'art, en particulier l'art Grec de l'Antiquité, qui inspirera la danse de Isadora, et aussi ses folles équipées, comme la construction d'un temple Grec en Grèce. La vie à Londres, à Paris, à Berlin, à Athènes, à Moscou, à Vienne.
Ses amours tumultueuses,
avec Gordon Craig et autres célébrités.
Elle adoptera des costumes de l'Antiquité qui feront scandales.
Entre la fondation de cours de danse, d'extravagants et de généreux pensionnants la ruineront plusieurs fois.
C'est une femme libre, en avance sur son temps, toujours lucide malgré ses extravagances, dans ses mémoires, Isadora Duncan dit tout sur ses passionsartistiques, morales, intellectuelles et physiques.
Ses mémoires s'achèvent quand enthousiasmée par la révolution russe elle part en 1921,
(carte de la Russie en 1921).
pour l'Urss où elle épousera le poète Sergueï Essenine.
de 18 ans plus jeune qu'elle. Elle en divorcera très vite.
Le 14 septembre 1927, sa longue écharpe se prit dans la roue de sa voiture, sur la promenade des Anglais, à Nice, l'étranglant brutalement.
Quelques mois plus tôt elle travaillait encore à ce livre Ma Vie".
Hâte de lire, ce livre.
je reviendrais plus tard sur ce petit article.